Malgré les scandales qui ont entouré la FIFA cette semaine, Sepp Blatter a été réélu à sa présidence, vendredi à Zurich. Son “challenger”, le Prince Ali ben Al-Hussein, s’est retiré avant le deuxième tour du scrutin. À 79 ans, Blatter repart donc pour un cinquième mandat.
Le feuilleton de la semaine a pris fin ce vendredi, peu après 19h00. Au terme de trois jours de remous, de scandales et de critiques en tous genres, c’est par un énième rebondissement que Sepp Blatter a finalement été réélu président de la Fédération internationale (FIFA). Alors qu’il n’avait pas obtenu le nombre de voix nécessaires au premier tour, le Suisse a vu son unique opposant, le prince jordanien Ali ben Al-Hussein, se retirer. De fait, celui qui dirige l’instance mondiale depuis 1998 a aussitôt été déclaré vainqueur. À 79 ans, le Suisse va honorer son cinquième mandat consécutif, jusqu’en 2019. Et ce n’est pas surprise…
Platini a salué Blatter
Car malgré les arrestations de sept responsables de son organisation, mercredi, tous soupçonnés d’être impliqués dans une vaste affaire de corruption, il n’a jamais vraiment été question que Blatter soit chassé de son trône. Son “ami” Michel Platini, président de l’UEFA, a beau lui avoir demandé de démissionner, il n’y a jamais songé. Ce qui n’a pas empêché les deux hommes de se saluer, de longues minutes après le verdict. Certain d’avoir gardé le soutien d’une majorité des 209 représentants des confondérations, lesquels sont amenés tous les quatre ans à voter pour élire le président, le patron de la FIFA a eu raison de s’accrocher. Il a encore gagné.