Chers ami(e)s,

Pour mardi 16 août, les responsables du COSL avaient invité les journalistes et photographes présents à Rio de Janeiro, à une conférence de presse qui se tenait au „Luxembourg Hospitality House“, rue Dionisio Lorenzi à Barra da Tijuca.

L’heure était peut-etre prématurée pour tirer le bilan sportif (globalement positif selon les responsables du COSL) de ces Jeux, car Charline Mathias n’avait pas encore mis ses souliers à pointes. En effet, la jeune sociétaire du CSL, longtemps blessée en 2016, ne foulait la piste du stade olympique que mercredi matin 17 août où elle participait à la 6e série du 800 m femmes.

Cette course se terminait et pour l’athlète et pour la délégation par une déception car la Luxembourgeoise ne parvenait pas à s’approcher un tant soit peu de sa meilleure performance de la saison. Comparé à son record national, Charline Mathias restait même exactement 8 secondes au-dessus de ce temps (2’01″30″ contre 2’09″30) ce qui veut dire qu’elle passait à côté de son sujet.

​Lors de la conférence de presse, le président et le chef de mission avaient constaté (à raison) que les résultats obtenus à Rio étaient dans l’ensemble positifs (Muller et Ni parmi les 16 premiers, excellents comportements dans les courses cyclistes sur route, plusieurs nouveaux records de natation).

A tête reposée, l’analyse devra être poussée plus loin. De la déconvenue de Mathias au fol espoir qu’avait fait naître Gilles Muller.

En tirant les conclusions définitives, il ne faudra surtout pas ignorer ou oublier que le Luxembourg avait placé auparavant quatre fois de suite un athlète dans le “Top 10” et même trois fois dans les six premiers (2000 Sydney: Nancy Kemp-Arendt 10e; 2004 Athènes: Kim Kirchen 6e; 2008 Beijing: Andy Schleck 5e puis 4e après la disqualification de Rebellin; 2012 Londres: Marie Muller 5e).

Ce qui n’était pas si mal que ça…

Amicalement

Petz Lahure

Président de sportspress.lu

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